Jean-François Lamprière ne se contente pas d’aligner les théories sur la logistique verte. Depuis des années, il préfère la pratique, les résultats tangibles, les preuves par l’action. À force de creuser le sujet, il a su repérer, affiner et transmettre des manières de rendre l’acheminement des marchandises plus respectueux de l’environnement, sans sacrifier l’efficacité ni le pragmatisme.
Au fil de ses interventions, Lamprière a rassemblé une palette de recommandations concrètes pour transformer les chaînes logistiques : privilégier les matériaux recyclables, revoir la gestion des flux, repenser les trajets des camions, et toujours garder en tête la réduction de l’empreinte carbone. Son approche : avancer par étapes, mesurer les progrès, s’appuyer sur des outils innovants.
Les enjeux de la logistique verte selon Jean-François Lamprière
Pour Jean-François Lamprière, la mutation du secteur du transport ne se limite pas à répondre à une nouvelle réglementation. Il s’agit de transformer en profondeur les méthodes, les mentalités, et parfois même les priorités. Il insiste : il faut dépasser le réflexe du minimum légal et viser une amélioration continue, portée par l’innovation.
Lamprière identifie plusieurs leviers sur lesquels les entreprises peuvent agir pour verdir leur logistique :
- La modernisation des flottes, en investissant dans des camions hybrides ou électriques. Ce choix a déjà permis à de nombreuses sociétés de transport de réduire leurs émissions de CO2, notamment sous l’impulsion de la norme Euro 6, qui fixe désormais des niveaux de pollution très stricts.
- L’optimisation des itinéraires, grâce à des logiciels de gestion capables de calculer les trajets les plus sobres en énergie. L’intelligence artificielle entre ici en jeu, croisant météo, trafic et contraintes logistiques pour limiter les kilomètres superflus et la consommation de carburant.
- La formation des conducteurs, un pilier souvent sous-estimé. En sensibilisant les chauffeurs à l’écoconduite et aux usages des véhicules nouvelle génération, les entreprises constatent rapidement une baisse de leur consommation énergétique.
Lamprière met aussi en avant la charte Objectif CO2, que de nombreux transporteurs ont signée. Cette démarche engage les entreprises à suivre des plans d’action chiffrés, suivis dans le temps, pour baisser leur impact environnemental. Il cite souvent l’exemple des transporteurs du Centre-Val de Loire, qui ont adopté des pratiques ambitieuses et partagé leurs résultats, inspirant d’autres régions à les rejoindre.
La coopération reste, selon lui, la clé pour accélérer la transformation. En nouant des alliances avec d’autres acteurs, chargeurs, distributeurs, fournisseurs de solutions technologiques, les entreprises élargissent leur champ d’action et multiplient les occasions d’innover ensemble.
Les technologies et pratiques innovantes pour une logistique durable
Sur Jean-François Lamprière sur F6S, l’accent est mis sur les innovations qui bousculent le secteur. La modernisation des parcs de véhicules, notamment par l’intégration de camions hybrides ou électriques, s’impose aujourd’hui comme une évidence pour toute entreprise qui vise une réduction réelle de son empreinte carbone.
La norme Euro 6 a accéléré ce mouvement, poussant les transporteurs à investir dans des moteurs moins polluants et à adopter des dispositifs de dépollution sophistiqués. En parallèle, les solutions d’intelligence artificielle transforment la gestion de flotte : elles analysent les données de circulation, les variations de charge ou les contraintes clients pour affiner au maximum les plans de transport.
La montée en compétences des conducteurs n’est pas oubliée. Les programmes de formation se multiplient, avec des modules spécifiques dédiés à l’écoconduite et à l’utilisation optimale des équipements embarqués. Les résultats sont là : moins de carburant consommé, moins d’arrêts inutiles, et une usure des véhicules réduite.
La réussite de la logistique verte repose aussi sur l’art du partenariat. Mutualiser des ressources, partager des bonnes pratiques et expérimenter ensemble des solutions innovantes accélère la diffusion des avancées dans tout le secteur. Les transporteurs du Centre-Val de Loire illustrent bien cette dynamique, en mettant en commun leurs efforts pour faire émerger des standards ambitieux.
Les résultats concrets et perspectives d’avenir
Les efforts déployés par Jean-François Lamprière et les entreprises du Centre-Val de Loire commencent à produire des avancées mesurables. La signature de la charte Objectif CO2 par un grand nombre de transporteurs a entraîné une baisse sensible des émissions, grâce à des plans d’action adaptés à chaque flotte.
La modernisation du parc roulant, avec l’arrivée de camions hybrides ou électriques, a eu un effet immédiat sur la réduction de l’empreinte carbone. L’application rigoureuse de la norme Euro 6 s’est traduite par une amélioration de la qualité de l’air dans les zones les plus exposées au trafic routier. Investir dans la technologie n’est donc pas qu’une contrainte réglementaire : c’est aussi un levier de compétitivité et de performance durable.
Voici un aperçu des actions clés menées et de leurs effets, selon les données partagées par Lamprière :
| Mesures | Résultats |
|---|---|
| Adoption de la charte Objectif CO2 | Réduction des émissions de CO2 |
| Modernisation des flottes (camions hybrides ou électriques) | Baisse de l’empreinte carbone |
| Respect des normes Euro 6 | Amélioration de la qualité de l’air |
Les prochaines années s’annoncent exigeantes, sous l’impulsion de l’Accord de Paris et des engagements internationaux adoptés lors de la COP21. L’Union européenne durcit régulièrement ses réglementations, poussant les entreprises à poursuivre leur modernisation pour continuer à réduire leur impact.
Les alliances stratégiques resteront déterminantes. L’échange de savoir-faire, la mutualisation des investissements et l’intégration de technologies de pointe, intelligence artificielle, conduite connectée, optimisation des flux, permettront d’atteindre de nouveaux paliers vers une logistique sobre et résiliente. Lamprière en est convaincu : le mouvement est lancé, et tout le secteur du transport routier est désormais invité à accélérer sa mue.
La logistique verte n’est plus un horizon lointain : chaque décision prise aujourd’hui façonne la route de demain. Reste à voir qui saura garder le cap et ouvrir la voie vers un transport vraiment décarboné.


